Nous allons voir comment adapter des filtres couleur en gélatine pour les utiliser avec des torches LED pour la vidéo ou des flashs cobra pour la photo.
Il est intéressant de pouvoir placer devant ses éclairages aussi bien en vidéo que pour un usage photo, des filtres de couleur qui vont permettre soit de convertir des températures de couleur ou alors de colorer la zone de l’image que l’on éclaire.
Les filtres gélatine sont vendus par feuille et il vous suffit d’acheter juste les références qui vous intéressent.
On utilise souvent des filtres gélatine, mais, ils sont assez fragiles et ne sont pas très adapté à un usage avec une petite torche LED voir avec un flash cobra. L’astuce de la semaine va vous permettre, avec une simple plastifieuse de rendre nos filtres plus résistant et plus fonctionnel. Cet accessoire de bureau est devenu très abordable et on en trouve en supermarché.
Les filtres gélatine sont vendus par feuille et il vous suffit d’acheter juste les références qui vous intéressent.
Ensuite, il faut découper à la taille de votre éclairage des petits rectangles dans ces feuilles.
Vous pouvez utiliser comme gabarit, le diffuseur qui est souvent livré avec la torche. Pour les flashs cobra, découpez un rectangle d’une taille légèrement supérieure à la face avant de flash.
Une fois ce découpage terminé, glissez ces rectangles dans une feuille de plastification.
Une fois plastifié, il vous suffit de découper les bords en conservant tout de même une petite bordure pour garder la solidité à notre plastification.
En utilisant cette astuce vous pouvez très bien vous fabriquer une petite boite à lumière pour votre flash cobra.
Pensez, si vous fabriquez un filtre pour votre flash cobra, qu’il faut conserver une languette au-dessus et en dessous du filtre pour coller une bande de velcro adhésive afin que ce filtre puisse être mis en place sur votre cobra. En utilisant cette astuce vous pouvez très bien vous fabriquer une petite boite à lumière pour votre flash cobra.
Les petites torches LED sont souvent munies d’aimant à leurs angles pour fixer rapidement les filtres. Dans ce cas, le filtre ce place entre la torche et donc ses aimants et un diffuseur aimanté. Sinon, vous pouvez utiliser de petits bouts de magnet publicitaire découpés avec une trouilloteuse de bureau. Les petites pastilles aimantées se collent très bien à la cyanolyte. Dès lors votre filtre sera indépendant et pourra se placer sans diffuseur.
Vous pouvez superposer des filtres comme, par exemple, un diffuseur et un filtre de corrections couleur.
Plusieurs types de filtres peuvent nous intéresser : les filtres de conversion de température de couleur, qui vont nous permettre de passer de la lumière du jour à une lumière artificielle, ou qui peuvent juste réchauffer un éclairage afin de réduire l’écart de température, entre une lumière ambiante et la lumière de notre source.
Les filtres de couleur très saturée sont adaptés lorsque l’on veut teinter une zone de notre image. Ce sont ces filtres que l’on utilise pour marquer d’une couleur une zone d’arrière-plan, pour des effets créatifs.
Les derniers filtres intéressants sont les diffuseurs qui peuvent par exemple nous aider lorsque l’on utilise un grand-angle avec un flash cobra. Il peuvent aussi, que ce soit sur un flash ou une torche LED, rendre notre lumière moins directionnelle pour améliorer le rendu sur une peau.
Au final, les possibilités sont très variées et dépendront, avant tout, de ce que vous voulez éclairer ou de l’effet souhaité.
Vous pouvez superposer des filtres comme un diffuseur et un filtre de corrections couleur afin de créer des filtres originaux, ou juste adaptés à vos prises de vue.
Vous avez la possibilité de marquer sur vos filtres la référence du fabricant ou la température de couleur qu’il délivre avec votre éclairage.
Si vous possédez un thermocolorimètre, testez votre filtre devant la source lumineuse afin de reporter sur le filtre la température analysée.
Cela peut vous servir à ne pas mélanger des filtres aux teintes très poches.
Employez une étiqueteuse thermique pour imprimer les étiquettes ou, à défaut, un simple marqueur indélébile.
Dans les deux cas, collez l’étiquette directement sur la gélatine ou écrivez sur le filtre afin que le marquage soit stabilisé par la plastification.
J’utilise ce type de filtre exclusivement sur les torches LED ou avec les flashs cobra. Je ne vous conseille pas de les utiliser sur vos flashs de studio, dont la lampe pilote risque de chauffer très fort. La gélatine est faite pour ça, mais la plastification, j’en doute. Je ne m’y risquerais pas. Il en va de même avec les sources d’éclairage continu utilisé en vidéo ou au cinéma.
L’astuce est excellente ! Je dirais même que ce n’est pas mal du tout ! 🙂
Perso, je n’y avais jamais songé…
Il est également bien de signaler, de placer un maximum de gabarits avant de plastifier !
Merci Martial pour ton commentaire et ton soutien. Oui, on peut aussi faire une petite boite à lumière si on a besoin.
2 astuces en une ! La plastifieuse (moi non plus ça ne m’aurait jamais traversé l’esprit) et le velcro ! Trop top !
Content que ça te plaise, oui c’est très pratique. À bientôt sur un autre post.